À propos

  • Catherine Rose est une artiste visuelle originaire de Lévis (Québec, Canada).
    Ses compositions portent en elles un mouvement organique et féminin, profondément inspiré par la beauté et la fluidité de la nature. Son processus créatif, à la fois complexe et intuitif, mêle plusieurs techniques et médiums.

    Entrepreneure et enseignante de yoga et méditation depuis plus de dix ans, cette pratique nourrit intensément sa démarche artistique. Catherine explore une approche écoresponsable et aime créer un art à la fois raffiné et luxueux, conscient et durable, intégrant des matériaux souvent considérés comme modestes ou délaissés.

    Son travail invite le spectateur à revenir à l’essentiel, à travers la contemplation d’une beauté réinventée et les enseignements du vivant, inspirant la résilience et la force douce du féminin. Ses compositions se distinguent par un style affirmé, des textures riches, un éclat lumineux et des couleurs vibrantes.

    S’adressant à une clientèle en quête de pièces uniques et intemporelles, ses créations apportent profondeur et élégance aux espaces de vie. Elle possède un talent inné pour transformer ce qui pourrait être négligé en quelque chose de beau et de précieux, fidèle à son engagement écoresponsable.

    Récemment, son travail a été présenté dans plusieurs expositions collectives prestigieuses, notamment au Museu Europeu d’Art Modern (MEAM) à Barcelone et à la biennale Women in Art à Londres en 2024. Elle a également participé à plusieurs foires internationales, dont la Monaco Art Fair, ARTEXPO New York, ainsi qu’à des événements locaux comme le Symposium de Lévis. Ses expositions à Madrid et Londres témoignent de sa présence grandissante sur la scène artistique internationale.

    En 2025, Catherine Rose présentera ses œuvres lors du Symposium de Bromont, d’expositions collectives à Madrid avec MONAT Gallery, puis à l’Affordable Art Fair de Stockholm, consolidant ainsi sa présence sur les scènes artistiques européennes et nord-américaines.

  • Ma démarche est née au croisement du corps en mouvement, des voyages, et de l’accompagnement sensible que j’ai offert aux femmes à travers le yoga, la parole et la présence. Elle s’est tissée aussi grâce aux rencontres : celles d’artistes, d’enseignants et d’entrepreneurs qui m’ont inspirée, soutenue et guidée.

    Je vois chaque œuvre comme une opportunité d’évolution — un espace où la matière, l’émotion et le temps se rencontrent. Comme le souffle, le mouvement du corps ou les cycles de la nature, le processus créatif est non linéaire. Il traverse des élans, des pauses, des creux fertiles. Il y a des échecs qui deviennent tremplins, des silences qui ouvrent de nouvelles voies. Ce sont souvent les détours, les hésitations et les brisures qui font émerger ce qui compte vraiment. 

    Je travaille à la fois vite et lentement, car mes œuvres nécessitent plusieurs temps de séchage. Le temps de maturation est souvent plus long que celui de l’exécution. Je m’arrête avant que ce soit « en trop ». Je laisse des vides, des asymétries. Je garde les accidents. Comme dans la vie, une cicatrice devient trace et mémoire : elle fait partie de l’œuvre, elle en devient la force créatrice. 

    Mes toiles se situent entre le figuratif et l’abstraction. Elles parlent du vivant, de sa beauté brute, de résilience et de transformation. J’intègre une approche écoresponsable, en revalorisant des matériaux considérés comme modestes ou voués à être jetés. Je leur offre une seconde vie afin de les rendre précieux. La durabilité, mêlée au luxe, devient un choix esthétique et éthique, un respect de la matière. Pour moi, la beauté ultime c’est de sublimer ce que l’on pensait perdu. 

    La lenteur, la contemplation et la liberté sont pour moi des formes de résistance dans ce monde qui va trop vite. Mon art cherche à ramener vers l’essentiel, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La plus grande forme de reconnaissance, ce n’est pas la visibilité : c’est le bien-être transmis. Comme dans l’enseignement du yoga, si une personne contemple une œuvre et y trouve un souffle, une paix, une force de guérison… alors la boucle est complète.

  • J’ai choisi d’adopter « Rose » comme nom d’artiste, non comme un simple ornement, mais comme une trace essentielle de ce que je cherche à révéler dans ma démarche : la beauté fragile et puissante, celle qui émerge là où on ne l’attend plus.

    Comme l’écrit François Cheng, la rose concentre en elle la totalité de l’être —
    « Être pleinement une rose, en son unicité, et nullement autre chose, cela constitue une suffisante raison d’être. »

    Elle est femme, vie, éphémère, mais inoubliable.

    Mon art s’enracine dans cette même vision. Créer avec ce qui reste, ce qui aurait pu être oublié, ce qui fait mal — et en faire une offrande, la rendre contemplative.

    À travers des formes organiques, des textures brutes et un attrait puissant pour la couleur, je cherche à célébrer la beauté du vivant, celle qui persiste, même dans le chaos.